Dora MARRACHE: l'Imprécatrice.

Publié le par Eli d'Ashdod


> Un texte magnifique, à lire absolument jusqu'à la fin ....et à diffuser
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> Tout ce que les médias occultent sur Israel
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> mardi 13 mars 2012,
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> « La pensée n’est pas le fait d’un homme isolé. Les découvertes de tous
> entraînent l’évolution de chacun. » Louis Aragon
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> Il est de bon ton aujourd’hui de s’indigner. Et je ne ferai pas exception,
> mais mes motifs d’indignation sont tout à fait à l’opposé de ceux de Hessel.
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> Je suis indignée de constater que, si j’ose affirmer ma position en faveur
> d’Israël, je me fais des ennemis.
>
> Même parmi mes amis juifs, si je parle d’Israël en présence de non-juifs, il
> en est qui me demandent de me taire ou qui s’éloignent de moi.
>
> Je suis lasse de cette campagne antiisraélienne, orchestrée par les medias,
> les milieux politiques - qu’ils soient d’extrême gauche ou d’extrême droite
> - et par de nombreux intellectuels, parfois juifs et israéliens de surcroît
> ; lasse de devoir quémander un traitement plus équitable dans les medias et
> de me battre contre des moulins à vent ; lasse d’entendre dire qu’Israël est
> un État d’apartheid, qu’il est le pays le plus dangereux pour la paix
> mondiale ou encore qu’il présente des similitudes avec l’Allemagne des
> années 30.
>
> Non seulement lasse, mais en colère parce que l’on remet en question jusqu’à
> son droit à l’existence et que l’on lance des appels à sa destruction sans
> que cela puisse choquer les nations.
>
> Face à tous les mensonges propagés par des gens qui font pourtant partie de
> l’élite, il faut que des voix s’élèvent, non seulement pour détruire les
> accusations perfides portées contre Israël, mais aussi, et je dirai même
> surtout pour diffuser d’Israël une image à l’opposé de celle que véhiculent
> les medias, une image valorisante parce qu’Israël a tout pour susciter
> l’admiration, parce qu’Israël est un joyau dont nous pouvons être fiers.
>
> Or, comme il n’existe que peu ou pas d’ouvrages présentant de façon
> objective la réalité israélienne, c’est à nous qu’il revient de rétablir les
> faits, d’informer, et ce en dépit de la réticence que nous éprouvons, nous
> les Juifs, à parler de la réussite d’Israël.
>
> Et c’est à vous, vous mes « amis » non-juifs qui faites partie de l’élite
> intellectuelle que je voudrais m’adresser. À vous qui me reprochez
> à-demi-mots mes prises de position très tranchées en faveur d’Israël, mon
> manque de compassion envers les Palestiniens, mon manque d’objectivité quand
> je traite du conflit.
>
> Permettez-moi de vous dire que je ne comprends pas que des intellectuels
> puissent se laisser berner et adhérer à des mythes comme celui qui veut que
> les Israéliens aient volé la terre des Palestiniens quand des documents
> d’historiens attestent de la présence juive en Palestine depuis des
> millénaires.
>
>
>
> Dois-je vous rappeler qu’avant de jeter l’opprobre sur Israël, vous feriez
> bien de regarder votre passé ? Vous savez mieux que quiconque que les
> Israéliens ne sont pas des colons, qu’ils n’ont rien en commun avec les
> Français, les Belges, les Anglais ou les Portugais.
>
> Vous qui formez les hommes de demain, vous vous dites pour la paix et animés
> de valeurs humanistes. Sans doute ne donnons-nous pas à ces mots la même
> acception. Sinon comment pouvez-vous, en même temps, défendre la création
> d’un État palestinien et remettre en question le droit à l’existence de
> l’État d’Israël ?
>
> Sinon, comment expliquer votre silence face à l’appel de détresse lancé par
> les Syriens ?
>
> Pourquoi cette politique de deux poids deux mesures ?
>
> J’ai du mal à croire que vous, si prompts à condamner Israël pour le moindre
> geste d’auto-défense qu’il pose, restiez silencieux face à la tragédie du
> peuple syrien et, devrais-je ajouter, face aux menaces d’anéantissement
> d’Israël que brandit l’Iran ? Sont-ce là les valeurs que vous défendez ?
>
> Une conclusion s’impose : ni la vie d’un Syrien ni celle d’un Palestinien
> n’a d’importance à vos yeux.
>
> Ce qui vous anime, ce n’est pas la compassion pour les Palestiniens, ce qui
> vous anime c’est une haine inextinguible pour le peuple juif au complet,
> haine que vous avez transférée sur Israël, et non sur son gouvernement que
> vous n’êtes pas à même de juger.
>
>
>
> LA HAINE DES JUIFS ET D’ISRAËL
>
> "La jalousie est le signe du manque de fatuité, du sens critique, de
> l’intelligence." Paul Léautaud
>
> Pourquoi cette haine ? Évidemment, elle ne date pas d’hier. De tout temps,
> depuis l’époque des pharaons, partout où ils allaient, partout où ils
> tentaient de s’installer, les Juifs suscitaient la haine.
>
> On les accusait de tous les maux, surtout quand un pays traversait une crise
> économique ou politique.
>
> Ils étaient le souffre-douleur des populations, leur bouc émissaire.
>
> Comme les chrétiens craignaient de voir leur doctrine -le christianisme-
> détruite par les Juifs, ils les présentaient comme des gens dangereux, des
> gens à mettre au ban de la société.
>
> On leur en voulait également parce qu’ils étaient différents des autres
> peuples, on les voyait comme « le corps étranger » à extirper.
>
> Proscrits, les Juifs étaient incapables de comprendre les causes de cette
> haine. Les Juifs ont développé un sentiment de culpabilité et ils ont choisi
> de se fondre dans la masse, de cesser d’exister en tant que Juifs, de
> rejeter leur identité ontologique.
>
> Tentative vaine : l’antisémitisme était là, et même si les Juifs se
> voulaient pareils aux autres, on leur rappelait sans cesse qu’ils ne
> l’étaient pas.
>
> Alors, dans l’espoir d’être mieux acceptés, ils ont choisi de se distinguer
> dans tous les domaines : scientifique, artistique, économique, etc., à une
> exception près peut-être : le sport.
>
> Erreur ! Leur situation n’a fait qu’empirer, la haine des autres n’a fait
> que croître et, portée à son paroxysme, elle a conduit à l’extermination de
> 6 millions de Juifs.
>
> Très tôt, bien avant la Shoah, beaucoup de Juifs se sont dit que pour
> échapper à cette bête immonde qui les pourchassait, il n’y avait qu’une
> solution : fonder leur propre État.
>
> Mais l’antisémitisme a la vie dure. Et la création de l’État juif n’a fait
> que le renforcer, un peu comme une tempête gagne en puissance et se renforce
> en ouragan.
>
> Bien sûr, je vous entends déjà me répondre que vous n’êtes pas antisémites,
> que vous n’êtes qu’antisionistes, que c’est Israël qui suscite la haine.
>
> En fait, la haine du juif s’est focalisée sur Israël, sur le sionisme.
> L’antisémitisme, qui est répréhensible, a pris un autre nom qu’on juge «
> politiquement correct » : il s’appelle l’antisionisme. Il a pris à un autre
> visage : Israël.
>
> Et « la question juive » dont parlait Sartre est devenue « la question
> israélienne ».
>
> Mais vous savez aussi bien que moi que l’on ne peut dissocier Israël du
> peuple juif. Exception faite des Neturei Karta et des Juifs qui souffrent de
> « la haine de soi » (les self-hating jews), tout juif se reconnaît en
> Israël.
>
> Par ailleurs, ne nous y méprenons pas : l’antisionisme est en réalité
> infiniment plus dangereux que l’antisémitisme puisqu’il ajoute à
> l’antisémitisme conventionnel une opposition farouche au sionisme, donc au
> droit de tout Juif de pouvoir vivre sur sa terre , même s’il s’agit là d’un
> droit inaliénable accordé à tous les peuples.
>
> C’est ce qui me permet de dire que l’antisionisme est l’antisémitisme porté
> à son paroxysme. Et comme il vise l’élimination d’Israël, l’antisionisme est
> la pire forme de racisme qui puisse exister.
>
> Donc, soyons clairs : quelle que soit la terminologie que vous adoptiez sous
> les pressions du « politiquement correct », quand vous haïssez Israël, c’est
> son peuple, et l’ensemble du peuple juif que vous haïssez.
>
> En fait, vous les antisionistes pouvez tolérer le Juif - je dis bien «
> tolérer » - dans le statut de victime, de Juif errant et, quand vous le
> croyez voué à disparaître, il peut même vous inspirer de la sympathie.
>
> En revanche, quand il se distingue, il suscite la jalousie, et la jalousie a
> pour corollaire la haine.
>
>
>
> - Pourquoi serait-on jaloux d’Israël ? Jaloux de ce petit pays ! me
> direz-vous.
>
> La cause ? Je devrais dire les causes, car la jalousie d’élection n’explique
> pas tout. Peut-être en veut-on d’abord aux Juifs d’avoir résisté à toutes
> les tentatives d’éradication. La survie du peuple juif, ses victoires contre
> les 200 millions d’ennemis, tout cela ne vous semble-t-il pas tenir du
> miracle ?
>
> En fait, vous devez bien admettre que la seule résurrection incontestable,
> ce n’est pas celle de Jésus, la Résurrection, c’est celle de ce pays dont le
> peuple presque anéanti a réussi à renaître de ses cendres.
>
>
>
> « L’État d’Israël a cumulé plus d’histoire au cours de ses 62 années que de
> nombreux autres pays de la planète n’ont eu en six cents ans. Il y a
> beaucoup de choses surprenantes à propos de cette minuscule, héroïque,
> courageuse nation de la taille du Pays de Galles, mais le plus étonnant,
> c’est qu’elle a survécu à tout. » Ces propos, ce n’est pas moi qui les
> tiens, mais Andrew Roberts, un membre du Parlement du Royaume Uni, lors d’un
> discours qu’il a prononcé à la Chambre des communes.
>
> Mais surtout on en veut aux Juifs et on calomnie Israël parce que l’on est
> jaloux de la réussite de ce pays. Dans la vie individuelle, on dénigre celui
> qui a du succès et on l’isole pour lui préférer celui qui souffre.
>
> Il en est de même entre les peuples, entre les États. Israël aussi est isolé
> et dénigré par ceux qui sont jaloux de sa réussite, du potentiel de son
> peuple qui a changé un désert en un jardin d’Éden et qui, en un demi-siècle,
> a bâti un pays dont le développement a été phénoménal, un pays qui est une «
> success-story ».
>
> Ce peuple qui rayonne cause à tous les antisionistes un malaise certain :
> Israël, « start-up », dérange, il faut bien en convenir.
>
> Pendant que les pays européens se débattent avec une crise économique sans
> précédent, pendant que les pays arabes sont en proie à des révolutions,
> Israël continue son petit bonhomme de chemin et surprend tout le monde en
> affichant des résultats qui font pâlir d’envie non seulement ses voisins,
> mais bien des pays européens.
>
> Alors, nombreux sont ceux qui voient en Israël un rival qu’il faut
> combattre, qu’il faut éliminer, un peu comme si le succès d’Israël se
> faisait à leurs dépens.
>
> Que les masses adoptent un tel raisonnement, cela se conçoit aisément. Il ne
> s’agit pas de les excuser, mais de justifier.
>
> En revanche, je suis littéralement scandalisée quand des gens intelligents
> et cultivés, qui appartiennent à des pays au coefficient éducatif élevé,
> laissent libre cours à leur haine des Juifs.
>
> Car ces universitaires sont à même de comprendre ce qui peut échapper au
> peuple, à savoir que la réussite israélienne profite à toute l’humanité,
> sans distinction de race ni de religion.
>
>
>
> LA RÉUSSITE ISRAÉLIENNE
>
> Avant de vous dire ce que les medias occultent, c’est-à-dire la vérité sur
> Israël, vérité que vous, antisionistes de tout acabit, ne voulez pas
> entendre, je vous demande de garder à l’esprit ce qui suit : 6 millions de
> Juifs environ vivent en Israël (l’équivalent, grosso modo, de la Suisse) et
> un peu moins de 9 millions en diaspora. Les Juifs, vous en conviendrez,
> représentent à peine 0,2% de la population mondiale, alors que les musulmans
> représentent 20%.
>
> Il y a donc 1 Juif pour 100 musulmans.
>
> Je ne vous apprendrai rien en vous disant que ce pays que vous abhorrez est
> d’abord une démocratie exemplaire, un État où toutes les religions, incluant
> celle qui prône son éradication, jouissent d’une totale liberté de culte.
>
> Ce pays, s’il domine, ce n’est pas comme vous le laissez entendre uniquement
> grâce à sa puissance militaire – pour ne pas être jeté à la mer, il a dû se
> doter d’une des meilleures armées du monde, sinon la meilleure- ce pays est
> une puissance médicale, scientifique, technologique, etc. à laquelle
> l’humanité tout entière doit une fière chandelle.
>
> Je sais que mes propos ne peuvent qu’attiser la haine que vous inspirent les
> Juifs, mais peut-être quelques uns parmi vous ouvriront-ils les yeux et
> réaliseront-ils que je dis vrai, que la supériorité intellectuelle et
> pragmatique des Juifs n’est pas un mythe, mais une réalité incontestable.
>
>
>
> 1. LE NOBEL : Les Juifs semblent avoir jeté leur dévolu sur ce prix si
> prestigieux qui récompense l’effort. Juste pour l’année 2011, 5 des 7 prix
> Nobel sont juifs. À titre de comparaison, 1 milliard 500 millions de
> musulmans ont obtenu 3 Prix Nobel sur 747.
>
> Il est donc facile de constater que les Juifs ont raflé
>
> 41% des Prix Nobel en économie
> > 28% des Prix Nobel en physique
> > 28% des Prix Nobel en médecine
> > 18% des Prix Nobel en chimie
> > 13% des Prix Nobel en littérature
> > 9% des Prix Nobel de la paix sont Juifs .
>
>
>
> Et tout porte à croire qu’Israël sera le champion du Nobel au 21ème siècle !
> Si nous faisons un classement équitable, donc per capita, voici le nombre de
> prix Nobel obtenus depuis 2000 par les nationalités récipiendaires du Nobel
> si leurs pays respectifs étaient peuplés de 10 millions d’habitants :
>
> (1) Israéliens (7 prix) (2) Américains (2,5 prix) (3) Britanniques (2,3
> prix) (4) Français (1 prix) (5) Australiens (1 prix) (6) Allemand (0,8 prix)
> (7) Japonais (0,64 prix) (8) Russes (0,35 prix)
>
> C’est vrai qu’il y a de quoi faire des jaloux ! Mais en même temps, pour
> ceux qui sont ambitieux et intelligents, il devrait y avoir là matière à
> émulation. Or, ce n’est pas le cas.
>
> « Trop de Juifs ont reçu le Nobel ! » a-t-on entendu dire.
>
> Voudrait-on laisser entendre qu’ils l’achètent ? À moins qu’on ne veuille
> suggérer d’imposer des quotas aux Juifs.
>
> Non, mieux : on veut interdire aux Juifs le Prix Nobel ! C’est du moins ce
> que suggèrent deux scientifiques, un Suédois et un Américain (on croit rêver
> !).
>
> Dans une lettre ouverte datée du 31 mars 2011, qui est un véritable
> pamphlet, Jan C Biro, professeur honoraire à l’Institut Karolinska de
> Stockholm, et Kevin B. MacDonald, professeur américain, dénoncent ce qu’ils
> appellent « le parti pris juif » du prix Nobel.
>
> Ils se lancent dans des calculs qui leur font dire que l’attribution de ce
> prix n’a pas lieu de façon équitable puisque les Juifs récompensés sont 137
> fois plus nombreux que les non-juifs. Qui plus est, ils lancent un appel à
> leurs collègues juifs pour qu’ils adhèrent à cette prise de position.
> Incroyable, mais vrai !
>
> Ne serait-on pas face à de nouveaux révisionnistes comme il existe de
> nouveaux historiens ?
>
> Au lieu de voir partout l’intervention du « lobby juif / sioniste », les
> antisionistes devraient plutôt s’interroger sur la signification à attribuer
> à ces résultats. Tout comme ils devraient se demander comment en 2010, année
> où il a accédé à l’OCDE, l’État juif a réussi à occuper le cinquième rang
> avec un taux de croissance moyenne de 4,5% alors que les 34 autres pays de
> cette organisation atteignaient tout juste 2,8% (1,7% pour l’Europe).
>
> Il est vrai que le gouvernement israélien a été le premier surpris par de
> tels chiffres. « Cette forte croissance témoigne de la hausse du niveau de
> vie des Israéliens », a déclaré le Premier Ministre Netanyahu, ajoutant que
> cette croissance « est le résultat d’une politique responsable ».
>
> Ce ne sont certainement pas les ressources naturelles d’Israël qui
> expliquent ces résultats. Si ressource il y a, la seule dont jouisse Israël
> est la matière grise. Mais une intelligence exceptionnelle que confirme un
> QI qu’on dit au-dessus de la moyenne ne suffit pas à expliquer à elle seule
> la réussite des Juifs.
>
> Il faut y ajouter leur volonté, leur capacité de résilience, leur foi, et
> surtout l’importance qu’ils accordent à la R&D et à l’éducation, n’en
> déplaise à tous les antisionistes.
>
> Par Dora Marrache Chroniqueuse, Radio-Shalom, Montréal

Publié dans Israël

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