Israël déconseille aux journalistes d'embarquer sur la flottille
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Israël déconseille aux journalistes d'embarquer sur la flottille par Itaï Smadja - Dimanche 26 juin 2011 à 16:20 |
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Israël a déconseillé dimanche aux journalistes étrangers d'embarquer sur la flottille d'aide qui s'apprête à appareiller d'Europe pour Gaza, sous peine de se voir interdire durant dix ans l'entrée sur le territoire israélien. Dans un communiqué envoyé par internet à Reuters et à d'autres grands médias internationaux le directeur du bureau de presse du gouvernement, Oren Helman, a déclaré que prendre part à cette initiative reviendra à une "violation intentionnelle" de la loi israélienne. Selon des activistes palestiniens, une dizaine de bateaux transportant de l'aide pourraient quitter divers ports européens dans les prochains jours. Israël a annoncé il y a dix jours qu'il ferait tout le nécessaire pour neutraliser cette flottille. L'armée israélienne a mis au point de nouvelles tactiques pour éviter que des morts soient déplorés. "MENACES ET INTIDIMATIONS" L'Etat juif, qui a procédé à une manoeuvre de simulation de l'interception de navires tentant de briser le blocus en minimisant d'éventuelles victimes parmi les militants pro-palestiniens. Selon une vidéo diffusée par l'armée, la marine pourrait utiliser des canons à eau. Israël a annoncé que les marchandises transportées par la future flottille pourraient transiter par son port d'Ashdod ou par le territoire égyptien, aux fins de vérification. Les responsables israéliens arguent que l'aide transitant par Israël et l'Egypte suffit à éviter une crise humanitaire dans l'étroite bande de terre surpeuplée et que s'ils laissaient passer les bateaux, le territoire serait inondé d'armes et de roquettes. Selon Helman ceux qui participeraient à la nouvelle flottille non seulement s'exposeraient à une interdiction de territoire de dix ans, mais aussi à la confiscation de leur matériel et à "des sanctions supplémentaires". Au moins un journaliste israélien, un reporter du quotidien de gauche Haaretz, compte embarquer dans un bateau canadien de la flottille. Répliquant à l'avertissement de Helman, l'Association de la presse étrangères en Israël a déclaré que celui-ci "soulevait de sérieuses questions sur l'attachement d'Israël à la liberté de la presse". "Les journalistes couvrant une nouvelle légitime doivent être autorisés à faire leur travail sans menaces ni intimidations", ajoute-t-elle. |
Messieurs,
En Israël, pays de droit, vous avez toute latitude d'exercer, le nombre d'accréditation de vos pairs est le plus élevé au monde en regard de notre population.
Vous avez tout loisir de critiquer le gouvernement démocratiquement élu, auquel vous reprochez sa position d'extrême droite.
Vous ne vous gênez pas pour communiquer une information orientée qui est souvent le reflet de vos idées plutôt que de la réalité des faits.
Faut-il vous rappeler que le propre d'un journaliste, c'est de séparer l'information de son commentaire afin que le lecteur se fasse sa propre opinion selon sa sensibilité, ou sa capacité à décrypter l'information.
Dans l'affaire qui nous préoccupe, nous avons décrété un blocus maritime autour de GAZA, car c'est par ce biais que transitent toutes les armes lourdes qui approvisionnent le Hamas, internationalement reconnu comme terroriste avec pour but d'éradiquer un pays démocratique faisant partie de l'ONU et reconnu internationalement.
Toutes les cargaisons à destination de Gaza doivent donc être inspectées, ce qu'il est impossible de faire en pleine mer. Les navires doivent donc se rendre à Ashdod, où un débarquement à fin de vérification est effectué, les armes sont saisies, et les autres marchandises autorisées font l'objet d'un acheminement par route au moyen d'une noria de 250 camions par jour. Il n'y a donc aucune pénurie à GAZA.
Les bateaux qui tentent de rallier Gaza, le font en contradiction avec ces règles, le Mavi Marmara lors d'une précédente tentative qui a vu la perte de 9 terroristes de l'IHH pour certains a commis un acte de piraterie, nous aurions pu saisir ce bateau ou le couler selon les lois de la guerre. Nous n'avons fait ni l'un ni l'autre, nous l'avons renvoyé.
Ce clip vidéo en dit plus qu'un long discours:
le blocus maritime sur la bande de Gaza en 5 points
http://www.youtube.com/watch?v=3GlvRPhVY9E
Nous sommes en état de guerre, les lois qui régissent la présence de journalistes sur des lieux de combat le sont par l'administration militaire en charge de ce conflit.
Bien évidement vous savez tout ceci, et votre position ne se justifie que par votre désir de délégitimer Israël une fois de plus.
Jusqu'à présent, le gouvernement a pris des positions très douces à votre égard, vous comprendrez que la règle que nous appliquons aujourd'hui est celle qui aurait du toujours prévaloir, car nous sommes en état de guerre.
Et vous faites partie des gens qui nous font la guerre, dans la mesure où celle-ci s'est déplacée du terrain des armes au terrain de la délégitimation, votre soutien des arabes qui pratiquent cette guerre, vous assimile de facto à nos ennemis.
Eli d'Ashdod