La Présidence de la commission des droits de l’homme à l’ONU

Publié le par Eli d'Ashdod

Depuis des années la Présidence de la commission des droits de l’homme à l’ONU a été confiée à la Lybie, mondialement reconnue pour son implication dans la défense des opprimés et le respect de la démocratie et des droits de l’homme.

 

Cette Présidence lui a été confiée à la suite d’un vote où la majorité automatique permet à un pays microscopique d’avoir autant de poids électoral qu’un pays beaucoup plus peuplé.

 

Avant la révolution française, les députés votaient par ordre : le Clergé, et la Noblesse votaient ensembles, en général contre le Tiers Etat qui bien que bénéficiant de plus de députés se retrouvait toujours en minorité, jusqu’au 4 août 1789, les choses changent et les députés votent alors par tête, le tiers état obtient alors la majorité.

 

A l’ONU, nous avons le même système qui prévalait avant la révolution française, on vote par ordre, c’est à dire un pays, une voix. Ceci est totalement antidémocratique. Puisque les habitants des pays à la population la plus nombreuse, ne voient pas leur sensibilité s’exprimer.

 

D’autre part les fonds dont dispose cette organisation ne proviennent pas nécessairement des pays les plus riches car certains s’abstiennent de régler leur cotisation, et ce sont ces mêmes qui participent à la majorité automatique.

 

Cette majorité automatique a donc voté pour confier à un pays dont le régime est l’un des plus sanguinaires qui soit, la Présidence de la commission des droits de l’homme. Les occidentaux s’y sont opposés mollement, pensant qu’ainsi, ils pourraient ramener le régime à de meilleurs sentiments.

 

Les évènements de ces deux derniers jours leur ont donné tort une fois de plus. En quelques jours le régime a réprimé à l’arme de guerre les différentes manifestations qui ont fleuries dans le sillage de tout ce qui se passe dans le monde arabe, avec des débordements sur l’Iran.

 

La répression a déjà fait au moins 173 morts depuis mardi. On n’entend pas les habituels donneurs de leçons si prompts à dégainer même lorsque l’incident est un bidonnage délibéré comme pour l’affaire Al Dura, couverte par les plus hautes instances françaises dans le but d’obtenir une paix intérieure précaire.

 

Que fait l’ONU, pourquoi ne revient-on pas sur cette mascarade de vote de la Présidence des droits de l’homme ?

 

Va t-on nommer une commission GOLDSTONE afin d’analyser les responsabilités dans cette affaire ?

 

Celle ci va t-elle publier un compte rendu nous expliquant qu’il s’agit d’un groupe d’ignorants débitant des élucubrations, et que devant la réprobation bon enfant du Père du peuple (ça ne vous rappelle rien) ? Ce groupe conscient de ses erreurs a préféré mettre fin à son action en se faisant hara-kiri lors d’un suicide collectif.

 

Eli d'Ashdod  

Publié dans Nations Unies

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