“ Le “ printemps arabe” n’est pas la réponse à l’attentat contre les “Twin Towers” mais il en sera la prolongation “ Jacques Kupfer

Publié le par Eli d'Ashdod

Après plus de trois décennies de présence au Caire, l’Ambassade israélienne a été attaquée par la foule arabe. Après plus de trente ans de paix, certes froide, les hordes arabes hurlent leur haine d’Israël dans les rues égyptiennes. Il a suffi de la chute d’un Moubarak et de la sortie de l’ombre des Frères Musulmans pour que se déchaîne à nouveau la haine et que les cris de guerre se fassent entendre. La génération qui n’a pas encore combattu Israël, qui n’a pas encore connu de défaite sort dans la rue contre le Juif et son état. C’est ce que Sarkozy salue sous la dénomination de “Printemps arabe”. Dans une allocution commémorative de l’attentat du 11 septembre à New York, Sarkozy a estimé que les récentes émeutes dans les pays arabes étaient une réponse à l’attentat terroriste contre les “Twin Towers”. Lamentable erreur. Le “printemps arabe” n’est pas la réponse à l’attentat mais il en sera la prolongation. La révolution de la place Tahrir est terminée et le régime qui était plutôt enclin au rapprochement avec l’Occident s’est écroulé sous les appels des muezzin et la lâcheté européenne. On attend toujours les excuses que doit présenter le régime égyptien et que devrait exiger le gouvernement israélien! La glorieuse révolution “démocratique” de Tunisie a laissé la place aux manifestations pogromistes contre la synagogue de Tunis et au saccage ce celle de Sfax. Les hurlements anti-juifs qui restaient dans les gosiers arabes sont sortis et ne seront tempérés que par le reflux des touristes. C’est certainement ce que Sarkozy appelle la démocratisation arabe. Islamiste “modéré”? La Turquie qui avait le bonheur de bénéficier de l’héritage laïc d’Ata Turc a désormais hérité d’un Erdogan. “Islamiste modéré”, nous avait-on assuré pour calmer les appréhensions occidentales. Comme si islamiste et modéré pouvaient coexister dans la même expression! Le statut de musulman “modéré” permet à Erdogan de massacrer sa population kurde, de maintenir l’occupation illégale de Chypre, de limoger les cadres supérieurs de l’armée turque qui empêchait la dérive du système vers une société musulmane radicale. Le monde se tait et cela permet au nazillon d’Ankara de menacer Israël et de briser les relations bilatérales florissantes avant l’arrivée au pouvoir de son parti obscurantiste. Erdogan signe d’ailleurs un traité de sécurité militaire avec l’Egypte. En fait, outre toutes les bonnes raisons internes pour détourner l’opinion des vrais problèmes de la Turquie, subsiste la volonté islamique de considérer l’Etat Juif comme le Juif, c’est-à-dire un “dhimmi”. C’est la raison pour laquelle Israël devrait présenter des excuses pour avoir osé se défendre contre l’agression de la flottille turque! Sur les murs de Bethlehem, quasiment vidé de sa population chrétienne, apparaissent les slogans : “D’abord ceux du Samedi, ensuite ceux du dimanche”. Les “croisés” n’ont pas encore compris que nous sommes le seul et dernier rempart face à la barbarie musulmane. Inutile de rappeler les élans vers la démocratie qui ont poussé les Etats-Unis et la France à aider au renversement du Shah d’Iran pour libérer le peuple iranien et lui permettre d’accéder à la démocratie. De Nauphle-le- Château où la France lui avait donné asile et soutien, Khomeiny a établi un régime islamique et son successeur Ahmedinjad défie le monde et surtout Israël avec sa vocation atomique. Le glorieux OTAN? La glorieuse aventure militaire de l’Otan (qui sous l’impulsion de Sarkozy et de son philosophe de service n’a pas encore réussi à faire tomber le dictateur Kadhafi après plus de cinq mois d’intenses bombardements et de soutien à une junte nouvelle libyenne) a porté ses fruits. Des missiles de l’arsenal libyen ont été vendus par les nouveaux maîtres de Tripoli aux terroristes du Hamas et les missiles russes perfectionnés sont actuellement pointés sur nos villes israéliennes. Encore une puissante démonstration de ce que Sarkozy appelle le “Printemps arabe”. Le nouveau gouverneur de Tripoli est un membre influent d’Al Quaïda et les services de l’Otan reconnaissent que des bataillons d’Al Quaïda ont combattu contre Mouammar Kadhafi. Les responsables des insurgés amis de Sarkozy viennent de déclarer que la nouvelle constitution libyenne serait fondée sur l’Islam. Tout un programme de démocratie et de progressisme! Il ne s’agit bien entendu pas de pleurer sur le sort des dictateurs arabes déchus ni de les regretter. Toutefois pour ceux qui ne cherchent pas à ramasser des voix arabes dans les banlieues françaises et qui ne veulent pas pactiser avec la “racaille” interne ou externe, il serait temps de faire quelques constatations. Ce qui est mauvais dans un pays musulman ne peut qu’empirer. L’islam, dans les pays de la Ligue arabe ou dans les territoires conquis du 93 ou de Tottenham, n’est pas soluble dans la démocratie. Le soutien financier de plus de 80 milliards d’Euros que les pays de la vieille et décadente Europe s’apprêtent à verser aux pays arabes ayant réalisé “la révolution” ne sont que le prix du racket payé par des pays pleutres qui n’ont même plus le courage de regarder la réalité en face. Les pays arabes ont obtenu l’indépendance il y a des décennies et bénéficient de considérables ressources financières dues au pétrole et au gaz. A quoi ont servi ces ressources financières et dans quel état vit la population? Où sont ces mesures sociales en faveur de la population qui croupit dans son ignorance, sa misère et son endoctrinement de haine religieuse? Corruption? Des montants supplémentaires venus d’occident ne serviront qu’à permettre aux nouveaux dirigeants de se constituer un pécule identique à celui des anciens dictateurs et à bénéficier de la corruption à leur avantage exclusif. L’argent alloué aux régimes “nouveaux” alimentera bien entendu les caisses des groupes terroristes. On peut se demander si les mesures de soutien aux futurs nouveaux dictateurs arabes et le méprisable lâchage de ceux qui hier encore pavoisaient sur le perron de l’Elysée et dans les salons de la diplomatie mondiale, sont la conséquence d’un mercantilisme à court terme, d’une débilité politique profonde, d’un aveuglement d’autruche peureuse ou d’un antisémitisme forcené. Poser la question c’est y répondre et la réponse peut être une accumulation de plusieurs de ces hypothèses. L’islam est redevenu une idéologie politique de conquêtes, de guerre, de djihad et non une religion. Là où passe l’islam, trépassent la liberté et la civilisation. La France avait toujours une politique arabe et le Quai d’Orsay a toujours été un vivier pro arabe et antisémite. Ce n’est plus la politique arabe de la France mais la politique de la France arabe. C’est ce que confirmera le vote à l’ONU pour la création fictive d’un pays virtuel mais d’une réelle entité antisémite et terroriste. L’Europe sarkozienne a une capitale: Munich. Jacques Kupfer

Publié dans Les Arabes et Israël

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