LE GEL DES CONSTRUCTIONS DOIT IL ETRE PROLONGE ?

Publié le par Eli d'Ashdod

LE GEL DES CONSTRUCTIONS DOIT IL ETRE PROLONGE ?

 

Les Etats Unis, et l’Europe relaient cette demande de l’AP, les journalistes dont la règle devrait être d’informer le public par des règles d’objectivité présentant les deux avis d’un litige ce qui s’appelle l’information, et seulement ensuite commentant en respectant la règle N° 1 de tout journaliste qui se respecte, séparer l’information du commentaire. Pour faire plus court, (besoin d’information succincte, timing trop serré des JT ou des journaux parlés). Cette règle est devenue le commentaire, à condition qu’il rentre dans le moule. Avant de répondre à cette question rappelée en titre, il est bon d’expliquer pourquoi le gel.

 

Lors des pourparlers de la précédente administration israélienne sur le départ, des concessions jamais vues ont été accordées à l’AP, qui a différé sa réponse en vue des positions éventuelles de la nouvelle administration.

 

Mahmoud ABBAS nous a tout simplement dupliqué la position de Yasser ARAFAT qui avait fait de même après les accords d’Oslo déclenchant la première intifada.

 

Lors de la mise en place de l’administration actuelle dirigée par Benyamin NETANYAHU, Mahmoud ABBAS a formulé de nouvelles exigences.

Gel de toutes les constructions en Judée, en Samarie, et à Jérusalem Est.

Création d’un Etat Palestinien sur les frontières de 1967.

Accord sur une force internationale de surveillance pourvu qu’aucun « juif » n’en fasse partie. Vous remarquerez qu’il n’est pas précisé « israélien ». Cette dernière revendication que personne n’a relevée, est inacceptable, parce que la qualification de ceci c’est tout simplement du racisme.

 

Benyamin NETANYAHU en conciliateur avéré décréta alors un gel unilatéral des constructions pour une période de 10 mois dont le terme est le 26 septembre à minuit, pensant débloquer la situation. Pour les autres demandes, il a été répondu qu’elles feraient l’objet des négociations, et ne pouvaient être définies auparavant. Immédiatement toutes les constructions d’habitations ont été stoppées à l’exclusion des immeubles publics (écoles, administrations etc).

 

Mahmoud ABBAS n’a pas profité de cette offre, voulant toujours plus sans rien offrir en contrepartie. 15 jours avant la fin du moratoire, il a accepté du bout des lèvres de se retrouver en face de nous mais en présence d’un tiers uniquement. Hilary CLINTON d’abord, puis elle  et les Egyptiens, et les Jordaniens ensuite, pour enfin nous dire que si le moratoire prenait fin, il cesserait aussitôt les négociations. Que n’a t-il pas profité des 10 mois offerts ?

 

Conséquences du moratoire :

Des familles s’agrandissant par la naissance d’enfants ne peuvent faire évoluer leur maison comme prévu.

Des pans entiers de l’industrie de la construction acculés à la faillite.

Un jeune couple marié depuis 2 ans décide d’acquérir un terrain, armé d’un permis de construire en bonne et due forme, il débute les travaux, deux jours après le moratoire se met en place, le couple doit rembourser son crédit, et payer un loyer, ils sont asphyxies financièrement.

Des drames humains qui ne peuvent être mis en balance avec les tergiversations de Mahmoud ABBAS.

 

Au vu de ces éléments, le gel des constructions ne semble pas une bonne solution pour favoriser les négociations, l’arrêt du moratoire permettra à des personnes ou des entreprises en grandes difficultés financières de retrouver une vie sans drames.

 

Eli d’Ashdod

Publié dans Israël

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