"KILL THEM"

Publié le par Eli d'Ashdod

«KILL THEM »

 

 

Dans les débats auxquels se livrent les candidats à l’investiture  républicaine pour l’élection présidentielle américaine, on ne peut qu’applaudir aux déclarations de Newt Gingrich. Ce sont des affirmations puissantes qui ne sont pas basées sur le seul désir de complaire à un électorat juif encore minoritaire dans le parti conservateur. Les Juifs américains ne se sont pas encore débarrassé du vote traditionnel démocrate et les juifs de cour ne manquent pas aux côtés de Hussein Obama. Son directeur de cabinet à la Maison Blanche est un Juif « pratiquant » qui certainement ne comprend pas le sens des paroles prononcées lors des prières tout comme l’ambassadeur en Israël.  La réception que lui ont réservée les Juifs « réformés » montre encore un appui  certain. Cela n’empêche pas que ceux de’ New York ont renvoyé dans ses pénates le candidat juif démocrate et que les Républicains vont bénéficier d’un vote plus important dans la communauté juive américaine que lors des précédentes consultations électorales.

M. Newt Gingrich énonce sur le Proche Orient des vues tranchées et une amitié certaine pour l’Etat Juif. Lors d’émissions télévisées, il a affirmé  que  les « palestiniens » étaient un peuple « inventé ». Le plus intéressant dans cette affirmation réside dans le fait que Gingrich l’étoffa de commentaires et de faits historiques indéniables qui reconnaissent au peuple juif la propriété sur sa terre.

Gingrich n’hésite jamais à attaquer une presse à la solde d’une gauche affirmée et les journalistes habitués au respect obséquieux des politiciens, s’en trouvent désarçonnés. Lors d’un récent débat, un interviewer demande à Gingrich de préciser sa politique en Afghanistan. Le journaliste lui fait valoir qu’une nouvelle attaque contre des dirigeants d’Al Qaida au Pakistan, risque de se révéler dangereuse pour les relations futures entre Islamabad et Washington. Newt Gingrich rappelle alors aux auditeurs ce qu’il convient de faire avec ses ennemis par une formule simple et compréhensible : « Tuez-les » !

On ose difficilement rêver à une nouvelle classe politique occidentale capable de répondre avec courage aux défis politiques du temps. Il est certain que ce n’est pas parmi les actuels dirigeants de ce  monde qui se croit encore libre, que figurent les vainqueurs de demain. Les échecs cuisants des Etats-Unis en Afghanistan et en Irak, les négociations entreprises avec les Talibans, les rencontres des européens et de cette lamentable équipe d’Ashton, Juppé et autres ministres nordiques avec les terroristes arabes, la faillite  de la « glorieuse guerre » de l’Otan en Lybie, sonnent le glas de la prééminence de la civilisation judéo-chrétienne. La frilosité couarde de l’Europe devant les menaces terroristes, les reculs permanents face à la montée de l’Islam, le sentiment fataliste qui pousse aux compromis et aux reculades face à la Charia sur les Terres d’Europe,   encouragent la conquête arabe. L’Islam pénètre dans cette  Europe qui est le ventre mou de l’Occident.

Les mesures destinées à stopper cette agression ne sont prises qu’avec un retard qui les rend caduques. L’Europe a élu domicile  à Munich. Elle ne prend qu’en ce moment  les décisions de boycott du pétrole iranien. Trop tard, trop peu. D’autant plus que vu l’urgence de mesures contre l’Iran, les Européens stopperont le flux du pétrole iranien qu’en juillet de cette année. Le temps pour le führer d’Iran de prendre toutes mesures nécessaires…Et les décisions européennes sont prises davantage pour freiner Israël  que pour mettre un terme à l’aventure nucléaire des Ayatollahs. D’ailleurs, le président Sarkozy et l’ami des Frères Musulmans Juppé, s’empressent de les tranquilliser et déclarer que l’option militaire est écartée !

En fait, Newt Gingrich serait un antidote puissant à l’asservissement et l’anesthésie de ce monde de liberté qui s’écroule sous les coups de boutoir du Coran.

On voudrait que, ses  déclarations  sur le « bluff » palestinien émanent  de Jérusalem et que ce soit   le Premier Ministre israélien qui les  formule au nom de la Nation Juive. On n’ose même plus imaginer une réponse aussi simple et aussi évidente de la part du Ministre de la défense israélienne ni du Premier Ministre concernant nos ennemis. « Tuez-les »  est la seule solution dans une guerre et nous pouvons encore caresser l’espoir d’une pression américaine sous la présidence de Gingrich. Une pression pour demander au Premier Ministre d’Israël d’arrêter toute négociation avec des représentants terroristes qui ne sont que l’image fantoche d’un peuple inventé. Une pression pour déclarer que l’ennemi qui bombarde notre territoire, qui favorise et fomente le terrorisme doit être abattu. « Tuez-les ».

 

La leçon des courageux propos du candidat républicain prouve que la vérité est toujours indispensable à dire. Même si elle s’oppose au tintamarre ambiant du politiquement correct, la Vérité reste Vérité. Elle doit être défendue, proclamée, répétée jusqu’à ce qu’elle fasse son chemin et se fasse entendre. Camouflée sous la burqa d’Oslo, elle n’est plus qu’un mensonge suicidaire.

 

Le taux de mortalité élevé parmi les techniciens de Téhéran apporte un sursis tout comme les virus informatiques dans le programme nucléaire iranien. Le fait reste que l’intervention militaire est inévitable. Les occidentaux n’attaqueront pas plus les installations nucléaires iraniennes qu’ils avaient attaqué les voies ferrées menant à Auschwitz ou les structures des camps d’extermination.

Il reste la double leçon de Gingrich. D’abord proclamer l’appartenance juive de la Judée Samarie et permettre ainsi aux nombreux amis d’Israël de nous soutenir publiquement. Enfin faire savoir à nos ennemis qu’ils seront abattus.

 

 

Jacques Kupfer

Publié dans USA

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