LOYAUTE

Publié le par Eli d'Ashdod

 

 

 

Le serment de loyauté du peuple juif à l'égard de sa Patrie historique n'est pas une invention récente et ce n'est pas la proposition de loi de la Knesseth qui influera  sur  une fidélité millénaire.

Nos prières à l'Eternel pour reconstruire Jérusalem ont accompagné nos pérégrinations à travers tous les siècles et toutes les terres où notre exil d'Erets Israël nous a amené. L'acte fondateur d'une nouvelle cellule dans notre peuple mélange à la joie du mariage le souvenir de la destruction de Jérusalem lorsque le nouvel époux brise un verre. Dans cet acte fondateur pour le nouveau couple et crucial pour la pérennité nationale, nous entendons répéter ce serment d'allégeance à la reconstruction de notre capitale et du pays qu'elle symbolise:

"Si je t'oublie Jérusalem, que ma droite dépérisse, que ma langue se colle à mon palais si je ne place Jérusalem au sommet de mes joies".

 

La nouvelle législation adoptée par le gouvernement israélien à l'égard des candidats à l'obtention de la citoyenneté israélienne, prévoit un serment de fidélité à l'Etat d'Israël comme état "juif et démocratique" Il semblerait que selon la formule appropriée "ce qui va sans dire, va encore mieux en le disant". Effectivement ce qui nous parait si évident se heurte à deux obstacles.

Le premier problème est celui posé par cette élite autoproclamée dans le peuple juif où se retrouvent les intellectuels artistes, écrivains et juristes qui obtiennent une couverture médiatique totalement disproportionnée  par rapport à leur petit nombre et à leur degré d'intelligence. Le serment de fidélité à l'état "juif et démocratique" les choque. Je dois avouer que j'ignore si le terme qui les dérange est "juif" ou "démocratique". Il est vrai que dans tout régime réellement démocratique et non autodestructeur, ces élites intellectuelles ne devraient pas pouvoir monopoliser  les medias et tenter d'imposer leurs vues à un peuple qui les rejette. Si le terme dérangeant est "juif", le problème est insoluble. Ces "post-sionistes" ont oublié pour quelle raison, leurs parents sont venus en Israël, ont oublié dans quelles conditions s'est déroulée la renaissance de notre état, dans quelle direction priaient leurs ancêtres et quelle terre ils rêvaient de retrouver. Ils ont effacé de leurs mémoires notre histoire durant  les millénaires d'exil, effacé de leurs cervelles affaiblies les combats qu'ont du mener les Juifs pour garantir notre existence à Sion. Il est évident que le syndrome de Stockholm les a atteint et la thérapie ne relève pas de la logique, de la justice ou de l'intelligence mais plutôt d'un traitement pathologique approprié. Une conférence de rabbins réformés aux Etats- Unis, (ou devrais-je plutôt écrire "déformés"), ont protesté contre ce serment pour ne pas heurter les susceptibilités des arabes! Il est vrai que la susceptibilité et l'honneur juifs paraissent leur être des valeurs totalement étrangères. Il reste encore à recevoir l'avis de Kouchner et la coupe sera pleine.

Décidément la Scandinavie ne nous réussit pas entre le syndrome de Stockholm et la catastrophe d'Oslo!

CITOYENNETE…

Le débat sur la citoyenneté bat son plein à travers le monde civilisé occidental mais Israël n'aurait pas le droit de défendre son identité. Les jeunes lycéens américains assistent au lever du drapeau dans les établissements scolaires mais pour les israéliens ce serait du chauvinisme extrémiste. Les nouveaux impétrants dans la nation américaine prêtent serment mais les Juifs en Israël ne pourraient défendre le seul état juif sur terre. En fait, le droit à se défendre nous a été dénié depuis longtemps sur le plan militaire et le droit à notre défense morale et culturelle nous est également refusé par ces mêmes et maigrichonnes cohortes de gauchistes financées par des capitaux étrangers hostiles.

TROP PEU, TROP FAIBLE…

Le deuxième obstacle de loin le plus grave provient de nos propres rangs sionistes et nationaux. La décision gouvernementale nous a attiré les foudres de tous les ennemis, alors pourquoi ne pas en faire une arme réelle pour notre survie juive et démocratique. Ce serment de fidélité ne doit s'appliquer qu'aux futurs citoyens de l'Etat d'Israël qui ne seraient pas juifs. De crainte d'être taxé de raciste, les milieux gouvernementaux pensent l'étendre même aux nouveaux immigrants. Trop peu, trop faible et trop inefficace.

Le serment de fidélité devrait être imposé à tout détenteur de la citoyenneté israélienne. Ceux qui ne voudraient pas passer par cette procédure, deviendraient tous simplement des résidents de notre état sans droit de vote aux élections législatives. Les Juifs établis sur notre terre, seront ravis  de pouvoir jurer loyauté à notre Etat juif  et fidélité au drapeau bleu-blanc. Les "élites" intellectuelles qui ne le voudraient pas devraient pouvoir obtenir un billet simple pour vivre une vie hors du judaïsme.

Quant aux arabes, ce serait la solution idéale pour eux et pour nous. Un choix simple et définitif. Ceux qui désireraient prêter ce serment de loyauté à l'état juif et démocratique seraient les bienvenus parmi les citoyens d'Israël et jouiraient de tous les privilèges dont jouissent les citoyens d'Israël. Avoir les mêmes droits signifie également avoir les mêmes obligations comme celui d'accomplir un service civil de trois ans au profit de l'Etat. Ceux qui ne souhaiteraient pas jurer loyauté à l'Etat d'Israël ainsi défini, n'auraient pas la citoyenneté et ne pourront plus envoyer à la Knesseth les Tibi et Zouabi pour cracher leur haine de la réalisation sioniste. Il est aisément concevable qu'un arabe ne désire pas rester citoyen du seul état juif dans le monde. Ils auraient le choix entre organiser leur départ vers l'un des 22 états arabes dont ils sont les  "frères" et tester les vertus démocratiques qui y sont en vigueur. A défaut de partir (même avec une subvention conséquente… de l'ONU), ils pourront choisir d'être et de rester des résidents étrangers dans notre pays. 

Si telle avait été la loi établie par notre gouvernement, les protestations des gauchistes "juifs" et des gouvernements européens n'auraient pas été pires qu'elles ne le sont. Les invectives à l'encontre  d'Israël n'auraient pas été plus virulentes car elles sont toujours au sommet des possibilités négatives. Alors tant qu'à faire, autant bien faire et décider pour notre bien en  désamorçant  un problème qui représente une bombe à retardement.

Une telle décision créerait une vague de jalousie  et d'admiration à travers les populations européennes qui en rêvent et n'ont plus le courage d'affronter le danger de l'Islam.

 

 

 

Jacques KUPFER

Publié dans Israël

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