Mercredi 12 mai 2010 LA JOURNEE DE JERUSALEM, VILLE DE LIBERTE par Guy Millière.

Publié le par Eli d'Ashdod

  Mercredi 12 mai 2010
LA JOURNEE DE JERUSALEM, VILLE DE LIBERTE par Guy Millière. Une exclusivité drzz.info
 
Le 12 mai est la journée de Jérusalem. C’est l’occasion de se souvenir qu’en 1967, il y a quarante-trois ans, la ville a été réunifiée. Cela doit être l’occasion aussi de rappeler qu’avant sa réunification, l’accès aux lieux saints des trois grandes religions monothéistes n’avait jamais été assuré simultanément : quand la ville avait été aux mains des chrétiens, ni juifs, ni musulmans ne pouvaient pénétrer dans la vieille ville. Quand elle a été aux mains des musulmans, les Juifs n’avaient pas accès au Kotel. C’est seulement depuis que la ville est
 
 israélienne que la liberté de culte y existe pleinement, et dans une tolérance remise en cause surtout par les musulmans, qui ne permettent pas l’accès des juifs sur ce qu’ils appellent l’esplanade des mosquées. Plutôt que de rendre hommage à Israël de permettre cette situation unique, les grands pays occidentaux, Etats-Unis compris depuis qu’Obama est à la Maison Blanche, ne cessent de pratiquer une diabolisation insidieuse : Jérusalem Est et la vieille ville, entend-on ici ou là seraient « occupés » et destinés à être libérés, donc, de la présence israélienne. Ceux qui font ce genre de proposition inepte souhaitent-ils, sans le dire, que les Juifs ne puisent plus se rendre au Kotel, ou que celui-ci soit transformé en décharge publique, comme au temps de l’occupation jordanienne ? Souhaitent-ils que les Chrétiens retrouvent le statut de dhimmis et soient harcelés et persécutés comme ils le sont dans les terres passées sous la coupe sombre de l’Autorité Palestinienne ? Ce n’est pas dit. Ce qui peut leur être répondu est qu’aujourd’hui, Jérusalem est libre, non seulement parce qu’elle est la capitale d’Israël et la ville essentielle à l’âme du peuple juif, mais aussi parce que la ville, étant gérée par Israël, est gérée par un Etat démocratique et respectueux des règles du droit. Les pays occidentaux, en défendant l’idée d’une division arbitraire de la ville, ne se conduisent pas seulement en ennemis d’Israël et du peuple juif, mais en ennemis de la liberté. Au delà des dimensions que je viens d’évoquer, imaginent-ils, de surcroît, imaginent-ils un instant confier une moitié de Jérusalem aux dirigeants palestiniens ? Savent-ils ce qu’on enseigne, encore et toujours, dans les écoles palestiniennes ? Savent-ils ce qu’on dit et diffuse dans les médias palestiniens
On ne peut défendre la démocratie, le droit, la liberté de parole à Paris, à Londres ou à Washington, et se placer, au Proche-Orient du côté de ceux qui les piétinent. C’est une question élémentaire de cohérence, et c’est ce qui devrait être demandé aux dirigeants européens : de la cohérence. C’est ce qui devrait être demandé aux médias occidentaux où tant de journalistes sont prompts à parler de droits de l’homme, le cœur sur la main, et la main dans la position de l’orateur éloquent : comment pouvez-vous prétendre être du côté des droits de l’homme lorsque vous vous placez du côté de gens qui violent à chaque instant tous les droits de l’homme, et lorsque vous vous en prenez sans cesse à la seule société de droit du Proche-Orient ? C’est ce qui devrait être demandé aussi aux organisations non gouvernementales telles Human Rights Wath ou Amnesty International : vous défendez les droits de l’homme, dites-vous ? Alors, que faites-vous au côté de gens qui fanatisent les enfants, inculquent l’antisémitisme, broient la liberté de parole et glorifient la violence meurtrière ?
 
 
En son immense majorité, le peuple d’Israël sait à quoi s’en tenir concernant les gouvernants occidentaux, les journalistes de même provenance et les organisations dites humanitaires. Le peuple juif, dont le peuple d’Israël est le cœur battant, connaît le long sillage de ceux qui l’ont dénigré et persécuté. Il sait aussi que sa culture a survécu à tous ceux qui l’ont dénigré et persécuté : parce qu’elle est essentiellement éthique et féconde.
 
 
Jérusalem ne sera pas divisée, et asservie à nouveau. Israël, n’en déplaise aux envieux et aux ressentimentaux, aux racistes et aux aigris, est un pays de liberté, de pluralisme, de tolérance, et c’est aussi un pays dynamique, innovateur, plus avancé que toutes les sociétés européennes dans toutes les nouvelles technologies et, surtout, à même de se défendre contre toutes les agressions. Demain, très vite, parce que les agresseurs sont aux aguets, et qu’ils s’appellent non seulement Hamas, Autorité Palestinienne, Hezbollah, république islamique d’Iran, mais aussi Obama, Union Européenne, Amnesty, Human Rights Watch, il faudra redoubler de vigilance. Pour l’heure, on fête Jérusalem une et indivisible. On fête Jérusalem libre. C’est très bien ainsi. Ce ne sont que les quarante-trois premières années : il y en aura bien d’autres.
 
 
Guy Millière
Par Guy Millière - Publié dans : Israël

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