NI VENDRE NI LOUER… de Jacques KUPFER

Publié le par Eli d'Ashdod

 

 

La signature par des centaines de rabbins d'une interdiction faite aux Juifs de vendre ou louer des appartements à des arabes a provoqué l'ire du premier ministre, les condamnations de nos belles âmes et l'indignation des journalistes. Acte hautement répréhensible, racisme inacceptable…surtout pour ceux qui habitent à Ramat Aviv et ne voient des arabes que devant des écrans de télévision.

En fait, il y a encore peu mais la mémoire juive israélienne est amnésique, les juifs par l'intermédiaire des institutions sionistes, rachetaient des terres aux arabes. Les Juifs rachetaient à prix d'or des terrains dévastés, des sols arides, des marécages infestés de malaria avec de l'argent récolté par les Juifs du monde entier. Les Juifs ont payé le prix de l'argent, de la sueur, du feu et du sang pour bonifier ces terres. La terre d'Israël attendait ses enfants et la seule langue qu'elle comprenne, l'hébreu, pou refleurir.

Les Juifs ont même versé  des montants pharamineux pour des terres qui étaient légalement juives mais occupées par des arabes qui exigeaient paiement contre départ. Il semble donc symptomatique de ce post sionisme tellement à la mode chez nos intellectuels, de militer aujourd'hui pour le droit des capitaux saoudiens à déverser des pétrodollars ou des dollars du terrorisme dans l'achat de propriétés juives en Erets Israël. Le Crillon sur la place de la Concorde parisienne ne leur suffit plus! Ils visent plus haut: une maison juive en Israël. Ce sont ces mêmes journalistes et "professeurs" qui expriment leur indignation outragée quand des juifs s'installent dans des domiciles achetés légalement dans des quartiers encore arabes. Il ne s'agit plus  chez eux d'une idée politique mais d'une maladie psychiatrique!

Le fait que les arabes qui vendent à un Juif soient condamnés à mort par la modérée    "Autorité palestinienne" ne suscite aucun débat. C'est admissible, compréhensible et même normal aux yeux de notre "élite".

Dans nos centres commerciaux…

Si une femme juive allait  faire des emplettes à Ramallah ou plus simplement à Oum El Fahm, elle aurait peu de chances de revoir les siens. Mais les promenades et déambulations des arabes dans nos centres commerciaux ne posent problème à personne et il ne vient à l'idée d'aucun Juif de décréter qu'il devrait en être de même dans les quartiers occupés par les arabes.

Ce n'est pas à notre peuple qu'il faut donner des leçons pour savoir comment traiter l'étranger sur notre Terre et comment appliquer les lois de l'hospitalité. Nous n'avons de leçons à recevoir de personne dans le monde, pour savoir comment appliquer  les lois de respect de l'individu. C'est ce qui explique que de tous les Etats de cette région du monde, nous sommes les seuls à garantir l'existence physique et la liberté des minorités chrétiennes, des Druzes, des Bahaïs et des Circassiens. Mais la liberté dont jouissent les arabes d'Israël exige une contrepartie évidente qui est la loyauté à l'égard de notre état et de son drapeau.

Nous oublions trop souvent que nous avons laissé se développer dans la plus totale impunité un fanatisme musulman arabe qui menace notre pays. Il ne s'agit plus des droits de l'individu mais de briser la menace existentielle due aux revendications collectives des arabes. Ces squatters à qui nous avons accordé tous les droits de citoyenneté se comportent comme s'ils étaient les maîtres chez nous. Leurs revendications sur nos lieux saints, leur prétendu attachement à notre capitale, leurs rapines permanentes dans le Néguev et en Galilée, leurs organisations islamistes, leurs manifestations et leurs exigences doivent amener une réponse politique que nous attendons toujours.

Nous sommes en guerre…

A défaut d'une réaction officielle adaptée, les Juifs sur cette terre doivent prendre des dispositions individuelles pour défendre nos biens collectifs.

Nous sommes en guerre et l'islam a déclaré la guerre contre le peuple Juif et  son seul Etat. Le djihad a pris pour cible principale le barrage qui empêche sa haine de se déverser librement dans le monde et ce seul barrage est notre patrie. Les prédicateurs musulmans certifient qu'il n'y a pas d'islam sans djihad.

La menace qui pèse sur notre Etat est évidente. On nous rétorquera que la punition collective à l'égard d'une minorité est inacceptable. Nos belles âmes nous déclareront que les arabes ne sont pas tous dans le cas extrême de djihadistes et que le respect de la démocratie nous oblige à accepter la diversité de leurs opinions. Le seul problème est que c'est notre démocratie qui me renforce dans la conviction  qu'il faut mettre un terme au danger représenté par les arabes israéliens. Depuis le moment où le droit de vote leur a été accordé, tous leurs députés et élus  font concurrence d'arrogance et de haine vis-à-vis de notre pays. Entre celui qui a fui car agent du Hezbollah, celle qui a échappé à son juste sort sur le navire turc, ceux qui lancent quotidiennement leurs invectives anti-israéliennes et souvent antisémites depuis la tribune de la Knesseth, nous voyons parfaitement l'opinion des arabes vivant sur notre Terre.

Notre démocratie dévoyée…

Pas un seul de leurs représentants n'est venu remercier l'état juif pour avoir accordé à la population arabe des droits sociaux, avoir favorisé leur entrée à l'université aux dépens des places de nos enfants, avoir accepté de les exempter même d'un devoir civil. Pas un seul de leurs élus qui ne vienne renforcer les thèses gauchistes à la Knesseth et dévoyer la démocratie israélienne en amputant les voix juives nationales d'une quinzaine de sièges.

Il ne s'agit  pas des droits d'un individu à choisir son lieu de résidence mais il s'agit d'une revendication agressive et hostile qui se heurte à notre existence juive.

En conséquence, à défaut de conseiller à ces djihadistes de trouver leur avenir dans l'un des 22 états  de la ligue arabe où leurs "frères" les attendent et à défaut de leur expliquer qu'ils ne sont pas les bienvenus au Caveau de nos  Patriarches et sur le Mont de notre Temple, prenons des mesures individuelles.

Le désir des arabes de pénétrer dans les quartiers juifs et d'établir une brèche en achetant ou en louant des appartements avec de l'argent provenant de sources trop bien identifiées, n'est pas une volonté de coexistence. Ces faits procèdent de la même tactique que la volonté de construire une mosquée à Ground Zéro. C'est l'exploitation de notre système de valeurs pour mieux l'attaquer et le détruire. Il faut être soit masochiste soit d'une naïveté maladive pour ne pas le percevoir.
Les rabbins qui ont signé cet appel ont raison. Ni vendre ni louer à un arabe. Pas pour de simples raisons économiques qui amènent les prix des appartements voisins de ceux loués à des arabes, à chuter. Mais pour des raisons de préservation nationale.

Ni vendre, ni louer, ni prêter.

 

Jacques Kupfer

 

Publié dans Les Arabes et Israël

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